Les mécaniciens français quittent le Normandie

* Les conditions de travail des mécaniciens en Russie sont très dures. Il faut travailler dans le froid, souvent la nuit, très près du front. De plus, les russes n'ont pas les mêmes égards que les français pour les mécaniciens. Pour les russes, les macaniciens ne sont pas des combattants et n'ont pas droit au mêmes conditions de vie que ceux qui combattent. Il leur faut se débrouiller.

Les mécaniciens français étaient très isolés et surtout très peu nombreux. C'est un problème queurent toutes les unités de la France Libre.Il était plus facile de recruter des pilotes que des mécaniciens. D'ailleurs seul le Groupe Ile-de-France fut doté de mécaniciens français, et encore, il fallut mélanger mécaniciens issus de l'Armée de l'Air et de la Marine. Cela posa d'ailleurs tant de problème que le Groupe Alsace, reconstitué en Grande-Bretagne, eut des mécaniciens britanniques dès sa création.

Pour le groupe Normandie, il avait fallu que les russes fournissent des mécaniciens pour une partie des appareils du groupe. Bien entendu, un tel système posait beaucoup de problème. Il apparaît come plus rationnel de doter un groupe de chasse de mécaniciens tous russes ou tous français.

Les pilotes français louèrent tous le dévouement de leurs mécaniciens russes. D'ailleurs le système russe semble assez proche du système français de cette époque : un mécanicien attaché à un pilote. D'ailleurs, certains pilotes trouvaient le système anglais trop impersonnel, ceci allié au flegme britannique ne fut pas toujours apprécié. Pour ce qui est des russes, il semble vraiment que l'entente entre les pilotes et leurs mécaniciens fut très bonne. On est étonné du nombre de photographies où un pilote pose avec ses mécaniciens !

Les mécaniciens français à leur retour
du front